Et pourtant, la santé n’a pas toujours été mon fort.​

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Avant d’être diagnostiquée de la thyroïdite de Hashimoto (une maladie auto-immune de la thyroïde), j’étais à l’opposé d’un mode de vie équilibré.

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J’ai vécu et travaillé à l’étranger — Séoul, Shanghai, Francfort, Copenhague. Et pendant des années, j’ai mené une vie à 1000 à l’heure : des études exigeantes qui m’imposaient de déménager tous les six mois, puis une carrière en consulting et dans les start-ups tech, rythmée par des déplacements, des objectifs à atteindre et une pression constante.

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Le stress chronique était devenu la norme, le sommeil rare, l’alimentation une simple formalité. Et derrière ce rythme effréné s’accumulaient silencieusement des traumatismes. Mon corps, lui, était en mode survie.

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Et puis, un jour, le choc émotionnel de trop. Mon corps s’arrête. Comme une pause imposée.

Je ne peux plus marcher, je suis en plein brouillard mental, et j’ai des douleurs partout dans le corps. S’ensuit une longue errance médicale, ponctuée de rendez-vous frustrants, de bilans “normaux”... jusqu’à ce fameux verdict : “C’est dans votre tête.”

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Alors, j'ai décidé de me battre pour moi. Ma première victoire a été d’obtenir un diagnostic, et c’est là que tout a commencé. J'ai alors pu explorer mes causes profondes et faire de ma santé une priorité jusqu’à retrouver l’équilibre.​​​​
 

Aujourd’hui, j’ai transformé cette épreuve en une mission riche de sens : accompagner, sensibiliser et éduquer autour d’une santé plus naturelle, plus humaine — pour faire de la prévention, ici et partout dans le monde.